-Bonclebs, va me chercher une bière.

Masteradoggg était assis sur son fauteuil blanc. J'étais allongé pas loin de lui sur la pelouse de l'enclos. Il faisait chaud enfin, dans ce premier dimanche de juillet bien maussade jusqu'alors. Je me mis debout à la voix de mon maître.

-Eh, le chien !tu vas me chercher la bière à quatre pattes. Tu te mettras debout seulement pour la rapporter.

Je me mis à quatre pattes. J'avais les moufles de latex qui me faisaient des pattes de chien. Je portais aussi des coques aux genoux qui faisaient office de pattes arrière.

-Tu ne m'apportes pas une boîte, Bonclebs. Je veux la bière dans un grand verre.

J'apportai la boisson blonde et mousseuse. Mon maître me fit mettre à quatre pattes exactement en face de lui.

-Le dos bien à plat, Bonclebs !

Il posa d'abord le verre sur mon dos comme s'il se fût agi d'une table. Puis, pour mieux prendre ses aises, il garda le verre à la main et croisa ses jambes bottées sur mon dos. J'avais la tête par terre pendant que mon maître m'écrasait le dos de ses bottes. J'étais bien.

Après avoir bu quelques gorgées, mon maître posa un pied par terre. sa botte se dressait maintenant tout près de ma tête. C'était une botte en caoutchouc haute et galbée comme une botte de cheval.

-Lèche la botte, le clebs. Lèche bien !

Je lèchai. le maître avait sa grosse cravache à portée de la main. Il me cingla le dos.

-Lèche plus fort, Bonclebs. Je sens pas ta langue.

Le cinglement de la cravache, l'odeur de la gangue lisse où s'appuyait ma langue, la voix subjuguante de mon maître : tout cela se mêlait. Je léchai la botte à grandes traînées de langue, l'appuyant sur la tige, l'écrasant sur le pied, bavant comme une larve et secouant le cul. Mon maître appréciait.

-Je sens que t'as envie de jouer aujourd'hui, mon clebs. Tu vas être gâté, tu vas voir.

Il avait sorti le pouic-pouic orange. Il alla le chercher.

-Allez, renifle le jouet, Bonclebs. Renifle !

Mika faisait couiner le jouet en même temps, me parlait du même ton qu'on a pour s'adresser au clébard. Il était tendre, moqueur et joyeux. Je sentais que j'allais être sa chienne à fond et cela me remuait les tripes.

Il lança le jouet en direction du grillage. Je m'élançai comme un vrai clebs, saisit à pleine gueule le pouic-pouic, le rapportai en le faisant couiner à mon tour. Mon maître tendit la main à plat. J'allai y déposer le jouet mais il la referma et tendit l'autre de l'autre côté. J'ouvris la gueule trop vite en approchant la tête et le pouic-pouic tomba à terre. J'eus droit à une baffe retentissante.

-Alors, il ne sait pas rapporter le jouet à son maître, le clebs !

Et cela continuait. Mon maître lançait le jouet dans toutes les directions, me disait ;"rapporte, le chien" en rigolant mais me cinglait de la cravache ou me baffait si je rapportais mal. Les coups, les humiliations, le plaisir que prenait mon maître à me traiter pire qu'un chien n'arrêtaient pas de m'exciter. Je finis par provoquer mon maître en ne rapportant pas le jouet assez vite. Mika s'en aperçut.

-Dis donc, le chien. Je crois qu'il te faut la chicote pour te faire aller plus vite. Attends moi là, le jouet en gueule.

Mon maître entra dans la maison et, quand il revint, il tenait à la main les boucles du grand fouet tressé.

Il le fit claquer aussitôt.

-Allez, serre le jouet dans ta gueule , le chien !

Je mordis le pouic-pouic orange, me cambrai sur mes pattes. Je frémis de sentir que le grand dressage allait commencer.

-Allez, tourne autour de moi, le chien !

J'avançai sur les quatre pattes. Pas trop vite. La lanière s'envola et atterrit dans le bas de mon dos après avoir décrit un bel arc. Le coup me fit sursauter. Mon maître savourait.

-Ah ! tu veux lambiner, Bonclebs. Eh bien, tu vas voir !

Mon maître prenait de l'élan en rejetant la lanière du fouet loin derrière lui et la ramenait au bout d'un long vol. Il savait manier la grande chicote. La mèche retombait toujours sur mon dos, mes cuisses, mon ventre. Je poussais sur les bras, les jambes. Je serrais le pouic-pouic dans la gueule. Je respirais fort. J'essayais toujours de contempler mon maître botté qui maniait le long fouet, souriant toujours dans sa barbe courte, savourant le plaisir qu'il avait à me faire courir autour de ses bottes sous son fouet. Un tour. Deux tours. J'avais déjà couru comme ça autour de lui mais jamais aussi longtemps. Et j'avais beau être essoufflé, sentir les cuisants coups de fouet, j'aurais pu continuer à tourner longtemps encore. Mais mon maître dit:

-Ici, à la botte, Bonclebs.

Je courus à quatre pattes vers les bottes de mon maître, posai de la gueule le jouet dans sa main tendue. Il avança un pied et j'écrasai dessus ma langue.

-C'est bien, Bonclebs. Mais je te veux plus chien encore. J'ai envie que tu sois une vraie larve de clebs et que tu en baves pour moi. Tu vas être mon chien à pattes courtes. Et là, tu seras vraiment à ma botte. Vraiment. Tu vas voir !

En disant ça, Mika prenait une de mes mains  pliées sous la moufle de latex. Il y avait un anneau à la moufle, il y en avait deux autres à mon collier. Avec un mousqueton, il y attacha la première moufle. Puis la seconde. Je compris que je ne pouvais plus me déplacer que sur les coudes. Ce serait cela mes "pattes courtes".

Dès les premiers pas que je fis, je compris combien il me serait difficile de marcher vite. Mais déjà mon maître était revenu au centre de l'enclos et m'ordonnait de courir autour de lui. Je démarrai péniblement sur les genoux et les coudes mais le grand fouet ne cessait de claquer et mon maître n'arrêtait pas de répéter :"plus vite, Bonclebs ! Plus vite !"J'avais le ventre presque noué en avançant et la bite raide, rampant presque au sol. Oui, j'étais la larve de chienne de mon maître qui pouvait en profiter à loisir, sachant me mener au fouet comme il voulait !

-Il a soif le clebs ?

Le maître repliait le fouet. Je m'arrêtai de courir sur mes pattes courtes. Je lâchai dans un souffle:

-Oui, maître !

-Va chercher la gamelle avec ta gueule et pose la près de mon fauteuil.

J'allai à quatre pattes près de la porte de la véranda où était ma gamelle et la rapportai comme mon maître me l'avait demandé. Il avait une bouteille d'eau qu'il versa dans la gamelle. Il s'assit sur le fauteuil. La tige d'une de ses bottes était collée à mes reins pendant que je lapais l'eau. Je n'en avais pas bu la moitié qu'il prit la gamelle. D'un coup il me versa tout le restant sur le dos. L'eau était glacée et je gémis sous la mauvaise surprise. Cela réjouit mon maître qui s'était levé et avait saisi la cravache.

-Allez, le chien ! On va faire du suivi à la botte. Je veux que tu te tiennes toujours à quatre pattes sur mon côté gauche et que tu colles ta langue au pied de ma botte quand je marche.

Mon maître me libéra les mains du collier et je pus avancer un peu plus vite. Mais ce n'était pas assez pour suivre bien mon maître qui reprenait sa marche dès que j'avais collé ma langue à la botte. Mon maître allait à gauche, à droite, s'amusait à changer de direction pour juger ma docilité et mes réflexes de clebs, me cravachait dès qu'il trouvait que je n'allais pas assez vite. Enfin il s'arrêta et je pus lécher à plein et bruyamment le pied de sa botte.

-Fais le beau, mon clebs !

Je levai les pattes de devant pliées, la langue bien tendue, haletant comme un chien. Mon maître avait sorti sa bite raide de son slip noir.

-Allez, le chien. Suce ton maître.

Je suçai goulûment la bite de mon maître, tournant la tête en tous sens, activant ma langue autour du gland, sentant le plaisir de mon maître qui bandait toujours bien. Sa bite finit quand même par s'amollir un peu. Il la retira.

-Couché le chien, couché aux bottes de ton maître, face contre terre.

J'obéis et ne tardai pas à sentir un jet tiède qui me parcourait le dos, arrivait à ma nuque, sur ma tête. Mon maître me pissait dessus, me balayait le corps de sa pisse. C'était trop bon. Je me trémoussai sous la pisse de mon maître. Cela excita mon seigneur qui reprit le grand fouet.

-Allez, roule-toi dans l'herbe, chien pisseux ! roule-toi !

Je me roulais dans l'herbe dans un sens, puis dans  un autre, puis dans un autre encore sous le fouet de mon maître qui se branlait. J'aboyais d'excitation. Masteradogg  jouit sur sa botte puis fit claquer son fouet magistralement.

-Allez, chien de pisse ! Lèche le sperme de ton maître sur le pied de sa botte...