Akkaria, maison de maître Gustav, le  trois septembre 2041

Ca y est ! il m'a pris à l'essai, le seigneur au manteau de cuir ! Trois jours qu'il tournait autour de moi au marché aux esclaves. Mais bon, il devait hésiter avec un autre car je le voyais marcher toujours jusqu'au bout de la même allée, disparaître puis, après un instant, revenir vers moi promener son regard gris-bleu sur tout mon corps en cinglant ses hautes bottes de sa cravache. Et moi je me disais: "pourvu que... !" Eh bien, oui, c'est fait !. Bon, à l'essai encore. Mais pas pour longtemps je pense. Je suis trop bien sa chienne déjà. Je l'sens trop content de m'avoir à sa botte. Je sens que je vais en baver à sa botte. Mais c'est trop bon, trop bon !

Dès qu'on est arrivé chez lui, il m'a fait mettre un harnais de tête et un collier à chien. Il y a attaché la laisse et j'ai dû faire à quatre pattes tout le tour de la maison. Il me bottait le cul souvent, me le faisait tortiller, me cinglait le dos de sa cravache, même la nuque. Enfin il s'est assis. Les pans de son manteau écartés découvraient son pantalon gris-bleu et tombaient sur ses hautes bottes noires, ses bottes d'officier, ses bottes de seigneur, ses bottes de maître. Et il m'a dit :

-Raleb Benoit, tu vas t'appeler Ula désormais. Ula, ma chienne. Je veux faire de toi une vraie chienne. Une vraie chienne à mes bottes. Allez, lèche ma botte, lèche !

Et aussitôt Gustav me cravache le cul, lève la botte, la penche vers ma gueule.

-Va-z-y, Ula ! va-z-y ma chienne ! lèche !

Je lèche. Je lèche la botte de Gustav, mon maître. Je lèche l'empeigne d'abord, près du coup de pied. Je lèche à fond en frottant toute ma gueule. Et, magnifique ! superbe ! j'entends Gustav qui fait:  mmmmmmm! Ouiiii ! j'entends mon maître qu'est content que je lui lèche la botte!!!.

-Allez, colle ta langue sur ma botte, chienne ! Bave !

Je bave en remontant la tige.

-Tu aimes ça chienne ?

Il me demande si j'aime ça ! Moi, Ula, la chienne de raleb, si j'aime ça : écraser ma langue de larve contre la haute botte de ce superbe seigneur Akkar ! Oh oui ! Oh ça oui, que j'aime !

-Oui, maître !

-Maintenant, redescends la tige ! allez !

Je redescends. Ma langue revient sur le coup de pied, l'empeigne, se presse jusqu'à l'arrondi du bout de la botte. Gustav grogne de plaisir en remuant la botte que je lèche. Et, du pied de l'autre botte, il me tape le bas du dos, de plus en plus fort. Et je gigote en léchant, en bavant, en chuintant. Bientôt je sens la tige de l'autre botte qui se frotte à ma nuque pendant que je malaxe le coup de pied de ma langue.

-Allez, lèche tout, chienne de larve !Ouais, Ula ! lèche tout !

Et pendant que je remonte la botte en étalant ma langue, je sens que Gustav refrotte l'autre tige sur mes épaules. Non, il ne frotte pas, il rabote, et il me cingle les fesses de sa cravache à la volée. Je sens qu'il jubile en me présentant la semelle de sa botte.

-Allez, larve de raleb, nettoie la semelle de ma botte avec ta langue !

Alors je lèche la semelle partout. Je relève un peu les yeux pour voir la face réjouie de mon beau seigneur en manteau de cuir, ses yeux gris-bleu qui me couvent et qui brillent. Comme je suis arrivé au bout de la semelle, il enfonce le bout de sa botte dans ma gueule.

-Allez, avale ! ouvre bien ta gueule pour prendre le pied de ma botte. Et suce le. Pense que c'est bientôt la pine de ton maître que t'auras le droit d'avaler.

Et, en parlant, Gustav me donne des coups de botte, des coups de cravache, joue avec ses deux jambes pour faire de moi tout entier sa chose. Il paraît se calmer un peu, retire de ma gueule le bout de sa botte, le pose par terre , se racle la gorge.

Posément, il a craché un gros mollard sur le bout de son pied.

-Allez, Ula, ma chienne ! Allez, lèche le mollard de ton maître sur le pied de sa botte. Allez !

Je sens la cravache qui me cingle. Ca y est, j'ai la langue sur le crachat de mon maître, sur son crachat gluant sur le cuir. Ca y est, je lèche le crachat de mon maître. Et il recommence à cracher. Deux fois. Trois fois. Quatre fois.

Puis il crache sur le pied de l'autre botte. Et, en même temps que le crachat, je lèche l'autre pied, puis la semelle. Et mon maître grogne de plaisir, approuve :

-Oui, c'est bien, chienne ! oui, continue...

Et il me caresse les joues de la mèche de sa cravache pendant que je lèche toujours sa semelle...