Le blog de Akkaria, , planète des hommes SM

Journal de Fodor

 

Akkaria, maison de Maître Lazlo, le 26 septembre 2041

 

Elek m'a fait rire à la scierie hier en parlant de Raoul. Il m'a déjà dit qu'il était obsédé par sa pendule, une grosse machine couverte de ferronneries qu'il a placé dans son salon au-dessus de sa porte. Elle a un fort tic-tac et un méchant carillon qui résonne jusque dans la chambre.

 

Avant hier, elle s'est arrêtée peu après que Raoul l'a remontée. Alors il s'est énervé, a grimpé vite sur un tabouret, a décroché la pendule, l'a secouée. Et la pendule était toujours muette. Alors il l'a secouée plus fort en pestant, a glissé du tabouret, est tombé avec la pendule dans les bras. Et la pendule s'est mise à sonner aussitôt avec un bruit de grosse casserole.

 

J'arrive pas à raconter comme Elek. Lui, il a la façon et je me suis tordu de rire. Lazlo m'a entendu. Il m'a demandé pourquoi je riais. J'ai bafouillé et je n'ai pas osé dire sans trouver de mensonge à la place. Alors il m'a pris le bras, me l'a tordu en me disant : "tu vas me dire tout de suite pourquoi tu riais, chien de raleb !"

 

J'ai fini par avouer. Lazlo a dit à Elek qu'il parlerait à Raoul de la façon dont il se moque de lui. Et à moi :"Tu me donnes une idée pour ce soir. Je crois que tu vas être ma pendule..."

 

Je ne comprenais pas ce que voulait dire Lazlo. Je n'ai compris qu'après dîner quand il m'a attaché les mains à une tringle et qu'il a suspendu la tringle et moi avec au plafond du salon.

 

Il avait sa tenue noire et ses grandes bottes. Il a mis ses gants, a pris un long cigare, l'a allumé tranquillement en me regardant pendu par les mains, les pieds tout juste posés à terre. Je comprenais maintenant que Lazlo allait me faire me balancer comme un pendule tout nu au milieu de son salon et que cette idée qu'il avait lui donnait beaucoup de plaisir. Je voyais à ses yeux qu'il la savourait un peu comme son cigare qu'il tirait à longues bouffées.

 

Il alla chercher son bullwhip et commença à se pavaner autour de moi en faisant claquer son grand fouet et en pivotant sur les talons de ses bottes.

 

Puis tout à coup il commença à me cingler avec un grand geste du bras en m'ordonnant de lever les jambes. Je les levais, je gigotais mais ce n'était toujours pas assez pour lui et il continuait à me cingler, plastronnant, se rengorgeant, les jambes écartées, bien campé sur ses bottes.

 

Il se tenait parfois sur le côté, parfois derrière, parfois devant, s'arrêtant de fouetter juste pour me regarder en tirant sur son cigare et en m'envoyant la fumée à la figure. J'étais comme un cochon pendu, totalement à la merci de son fouet. Et plus je gigotais en tirant sur mes bras, plus je gémissais sous les coups, plus je bandais et me sentais le ventre creusé.

 

Je ne cessais pas de regarder Lazlo. Je me sentais tellement bien à le voir me dominer de son fouet, campé sur ses bottes, que je ne sentais pas la douleur des coups.

 

Plusieurs fois, il s'est assis sur le fauteuil, s'est mis à tirer sur son cigare en se prélassant, les bottes croisées. Et il relevait le regard sur moi. Et je me voyais dans son regard comme une chose à lui, pendue lamentablement.

 

Les bras me tiraient très fort mais il m'ordonnait de soulever les jambes en me traitant de "limace", de "gros tas", de "sac à merde" comme il ne m'avait jamais traité avant. Et, comme il avait toujours le fouet à la main, il pouvait me cingler du fauteuil.

 

Et je sentais combien cela l'amusait de me fouetter comme ça, confortablement assis, en tirant sur son cigare pendant que je me tordais en tout sens, pendu en l'air, cinglé par la lanière de cuir, gémissant, le suppliant. Je n'en pouvais plus et pourtant j'étais transporté par la joie d'appartenir à Lazlo toujours plus complètement...


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Ven 22 mai 2015 Aucun commentaire